Login

FCO/Sérotype 4 Toute la France bascule en zone réglementée

© S. Leitenberger

Compte tenu de la « progression inexorable du virus », le Cnopsav (1), réuni le 21 décembre, « a décidé de placer l’ensemble du territoire continental en zone réglementée » pour les sérotypes 4 et 8. Les autorités mettent fin à l’obligation de vacciner. Un arrêté sera publié au Journal officiel le 31 décembre 2017.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

« Faisannt suite à la détection d’un foyer de FCO de sérotype 4 (BTV-4) en Haute-Savoie, une stratégie de lutte sanitaire avait été décidée et mise en place par le gouvernement dans 12 départements, avec l’objectif initial d’éradiquer ce virus », rappelle un communiqué de la préfecture de l’Ardèche publié ce 29 décembre 2017. Mais la situation sanitaire a rapidement évolué : l’Ain, la Saône-et-Loire, la Haute-Saône et le Jura sont à présent concernés. Et « des résultats d’analyse sont en attente pour la Haute-Saône, l’Isère, l’Ain, la Savoie, l’Yonne, la Seine-et-Marne, la Vienne et la Loire. »

Pas assez de vaccins

« L’objectif d’éradication poursuivi [du sérotype 4, NDLR] n’est désormais plus approprié, notamment en l’absence de quantité suffisante de vaccins pour tous les ruminants des nouvelles zones réglementées, avant la reprise d’activité vectorielle du printemps prochain », indique la préfecture.

Toute la France continentale basculant en zone réglementée pour le sérotype 4, les mouvements d’animaux seront donc libres à compter du 1er janvier 2018 sur tout le territoire. Ainsi en ont décidé les pouvoirs publics, après consultation des professionnels et avis de l’Anses. Comme pour la FCO à sérotype 8, « la vaccination devient facultative, à la charge des éleveurs ».

La vaccination contre le BTV-4 devient volontaire

À compter du 1er janvier 2018, de nouvelles mesures seront donc mises en place, en s’appuyant sur l’avis de l’Anses :

La future répartition des vaccins, en fonction de leur disponibilité, sera établie par la concertation interprofessionnelle. GDS France assurera la coordination, en particulier pour les petits ruminants et pour les animaux destinés aux exportations et échanges.

Pour les exportations vers un autre pays de l’Union européenne, les mouvements d’animaux reposent sur la vaccination. Des accords bilatéraux, notamment avec l’Espagne et l’Italie, (80 % des exportations), ont permis de maintenir le commerce. Pour les exportations vers les pays tiers, les échanges peuvent théoriquement se poursuivre, selon des modalités définies par l’OIE (absence de signes cliniques, vaccination des animaux, protection contre les insectes, tests…). Ce qui n’a pas empêché des fermetures de frontières.

E.C.

(1) Comité national d’orientation des politiques sanitaires animales et végétales.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement